Roman policier animalier

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« Où sont passés les 3 petits cochons ? »

 

Chapitre 1 : Un gros rhume

                                  

« Houooooouuuu !!! évidemment moi je suis un loup !!! je m’appelle NESTOR ….Nestor Louuuuucas !!! et je vais  vous conter une histoire de louuuuup !!!!

Les humains disent que je suis méchant que je fais peur aux enfants

Et ça ce n’est pas vrai pourtant !!

Ils écrivent des histoires sur moi et c’est n’importe quoi !!

Par exemple , ils ont écrit  un conte pas très bon :  l’ histoire des trois petits cochons où malheureusement,  j’ai encore le rôle du violent qui veut les manger……

Mais ….. tout ça , c’est du baratin et  moi je vais vous raconter la vraie histoire. !


J’étais le voisin des trois petits cochons, on s’entendait bien, souvent on se rendait des petits services entre voisins.

Un jour, j’avais un gros rhume, alors je suis allé voir à ma boîte à pharmacie et je ne trouvais pas de sirop pour guérir ce rhume in-fer-nal !!

 

            Comme la pharmacie était trop loin pour y aller à pattes, je suis donc allé chez mes amis pour leur en demander.

            A  la première maison,  sans le faire exprès, j’ai éternué, « mais quelle idée de construire une maison en paille ce n’est pas solide », tout s’est écroulé.

            Le petit cochon a eu peur, il s’est enfui pensant que j’allais le manger. Ensuite j’ai couru chez son frère, sa maison était en branches, là aussi j’ai éternué et la maison s’est envolée « mais ils sont vraiment paresseux ces deux petits cochons, ils auraient quand même pu faire mieux que ça. Je suis donc partir rendre visite au troisième en espérant qu’il ait du sirop.

 

            Ces deux imbéciles (les deux petits cochons) s’étaient réfugiés chez leur frère qui était le seul de la famille à avoir hérité d’une intelligence solide. Ces derniers pensaient finir en déjeuner. J’avais observé la maison en briques avec attention, c’était une baraque couverte de lierres, j’avais avec l’aide de la plante escaladé le mur pour aller jusqu’au toit.

            Une fois arrivé au sommet, je m’engouffrais dans la cheminée. .A la suite d’une glissade périlleuse où j’atterris dans une marmite contenant un  délicieux potage, où je fus ébouillanté.

 

            J’étais tombé dans une  soupe, ça sentait très bon, l’odeur des carottes, des navets, des choux-fleurs, des poireaux, des brocolis, des choux de Bruxelles …

            J’avais envie de rester, mais ça brûlait à la tête, ça me brûlait partout et quand j’éternuais,  j’avalais du liquide, j’ai senti que j’étais en train de mourir.

            Alors, je me secouais pour faire tomber la marmite et en même temps je criais :

- Au secours , au secours !

            Les cochons arrivèrent, pris de pitié, ils m’amenèrent à l’hôpital « des grands brûlés ».


Chapitre 2 : A l’hôpital

 

            Quand j’étais au service des grands brûlés, je souffrais terriblement, …la soupe de l’hôpital était dégoûtante (c’était la crise), cette soupe je la buvais à la paille, car en plus des brûlures ma mâchoire était cassée, depuis qu’une brique m’était tombée sur la gueule et l’avait brisée.

            Je perdais le moral en voyant mes pauvres papattes sans poils, mais aussi les piqûres anti-douleurs quel malheur! elles n’avaient   aucun  effet….    . Je souffrais d’irritation aux fesses et j’avais l’impression que la douleur me tenait en laisse.

            Bref ! un vrai cauchemar, c’était l’horreur cet hôpital. Enfin, quelques semaines plus tard avec des séquelles mais moins de douleur, je sortis et je dis :  ouf ! enfin débarrassé de ce trou.

 

            En sortant de l’hôpital, je voulais aller remercier les cochons mais j’ai fait une dépression, et je me plaignais tout le temps :

 j’étais au chômage, je ne pouvais plus manger de viande, je n’osais plus manger du tout car la soupe étais atroce, je voulais juste du sirop et me voilà sans dents et sans travail. Heureusement , mes amis me trouvèrent un emploi grâce aux petites annonces : détective privé . Je me suis rendu en ville  pour  passer mon examen (que j’ai eu haut la main) et quand je suis sorti du bâtiment, un journal volait et a atterri sur mon visage. Je l’ai retiré et j’ai vu une photo des trois petits cochons. Je me suis dit : « je vais aller chez Joe  (c’est le marchand de légumes, un de mes meilleurs amis) et je vais lui demander de me lire l’article car je ne voyais plus guère depuis mes brûlures et mes yeux pleuraient souvent, si bien que je ne sus pas lire l’article.

 

Chapitre 3 : Les gagnants du loto

 

            En marchant, j’ai regardé les photos principales du journal. Je me suis dit qu’ils avaient peut-être gagné le concours des plus gros mangeurs de soupe. Je me suis donc dirigé vers le marché et j’ai cherché Joe. 

           

            Quand je l’ai trouvé, je suis allé le voir. Je lui ai dit :

« Salut, tu peux me filer quelques oignons et des poivrons, c’est pour me faire une soupe. Et est-ce que tu peux me lire cet article steup ?

-         Ok, mec, je te le lis. Alors : les trois petits cochons ont gagné au loto…

-         Quoi ??? ils ont gagné au loto ??? Je leur avais pourtant dit de ne pas jouer à ce jeu stupide !

Ben oui, en fait je voulais gagner à leur place, je voulais devenir milliardaire… Bon, tu continues ?

-         D’accord, alors, ils ont racheté le parc « Paradisiac »…

-         Oh ! La vache !

-         Mais où tu vois une vache ?

-         Mais non, idiot, y a pas de vache !

Le lendemain, les trois petits cochons ont disparu. C’est le facteur qui a donné l’alerte. Tous les jours il passait apporter le courrier et buvait sa soupe avec eux pour se réchauffer…

-         Quoi ? ils ont disparu ? J’ferai mieux d’enquêter tout seul comme ça je serai riche et célèbre.

-         Dépêche-toi de les retrouver !

Je suis parti en courant et Joe a crié :

-         Et tes oignons ?

-         Plus tard ! J’préfère l’argent !

 

Chapitre 4 : Le Parc Paradisiac

 

J’ai pris un taxi pour me rendre au parc afin de mener mon enquête

 Je suis arrivé devant l’entrée et derrière la caisse, il y avait la plus jolie des biquettes que l’on puisse imaginer : mais bête ! bêêêêête.

-         Un ou plusieurs billets, seul ou en famille car il y a deux tarifs : tarif seul ou tarif famille.

-         Vous m’avez bien regardé ? Je ne suis pas plusieurs il me semble.

-         Ah ! désolé monsieur, mais j’ai un problème de vue donc un billet pour monsieur.

      Bêêêêê ! Alors j’ai sorti ma carte de détective privé.

-         Et ça tu sais ce que sais ? C’est une carte de détective privée, et je viens enquêter sur la disparition de mes amis .

-          Je ne veux pas le savoir !!!!

Mais j’insiste.

-         Mais vous commencez  à m’énerver ! bon allez ! bon allez ,passer.

J’ai rien vu ! J’ai rien vu , ni rien entendu !!

-         Merci.

-         Mais taisez-vous !

-         

            (Après avoir passé  le portillon un peu étroit , une autruche  hôtesse d’accueil était  à côté  du plan du parc , elle avait la tête enfouie sous un mouchoir humide.)

 

- Excusez-moi, est-ce que je pourrais savoir où habitaient vos directeurs , les 3 petits cochons ?

- Ouououi, dit celle-ci ..jeje suuuis telllement triste ququ’ils aient disparu !! Regardez , leur chchâteau est est lllà au centre du parc…. Ici sur lle pplan

Attendeeez , je vais appppeleer mon colllègue ….iiil va aaarriver …excuuuseeez-moi , j’ai un message dddd’autruche mmomobile… auaurevoir et merciiii

 

-         Elle est vraiment inconsolable celle-là , voyons ce plan que je me repère car je n’ai pas compris grand chose à ce qu’elle a pleurniché !!

 

Dis donc , il est immense ce parc , près de 100ha , hé bien , ils ne plaisantent pas mes cochonnets !!! , il y a plein de numéros , il faut que je consulte la légende :

Au numéro un ,on peut prendre le teuff-teuff , c’est un train qui vous emmène pour la visite !près de l’entrée , c’est l’univers des petits :  le donjon à ressort pour les faire sauter ;  au 2 des ballons dansants , un jeu de grenouilles , de papillons ,  des aires de pique-nique , un snack, des restaurants….tout pour vous accueillir quoi !!! continuons , là c’est pour les plus grands un acrobranches, des ponts de singe , la grande liane , le boomerang …et puis des manèges à sensations fortes : un grand huit , des tagadas , des chenilles, un bateau pirate …de quoi avoir le vertige  !! 

pour l’instant pas de château , j’ai la berlue ou QUOI      ? là ce sont des attractions une volerie d’aigles , les plongeurs d’aquaporc avec en vedette une famille de cormorans !! ouahhh !! ça doit être puissant , j’y jetterais bien un œil …de loup ….évidemment ..mais ..bon je ne suis pas là pour ça ….

Là , j’étais tellement plongé dans la découverte du parc que je ne vis pas arriver un gars de la sécurité…

 

Chapitre 5 : Le début de l’enquète

 

C’était   un boxer avec des lunettes noires , le crâne rasé chevauché d’une casquette de rap , un pistolet et une matraque à la ceinture ; il portait un maillot jaune sur lequel était inscrit « sécuritie »

Il me dit :

-

 bonjour monsieur , puis-je vous aider ?

- Sürement mon gars , je suis perdu sur ce plan !! voilà , je suis le détective Loucas ,il paraîtrait que mes amis , les célébrités cochonnes ont disparu et je voudrais enquêter sur cette affaire.

- Si vous voulez , je peux vous y conduire , suivez-moi !!

-         Pas de problème ! j’t’suis , c’est sympa !!

 

En moins de 5 mn , j’étais en direction du centre et j’arrivais bientôt au pied du château …on  aurait dit celui de Blanche-Neige dans un dessin animé ou comme  ..à Disneyland !!!

- Nom d’un loup , s’embêtent pas les proprios !! ça doit valoir une fortune !! il est immense !!

Je grimpai rapidement le perron et j’arrivai devant le porche suivi de mon escorte !!

Devant la porte fracturée , je lui ai dit :

- bizarre , c’était sûrement la nuit , les cochons dormaient …..vous n’avez  rien remarqué ?

- euh  ..non ..

- vous n’avez rien entendu ? ?   …Pourtant une porte que l’on casse , ça fait du boucan ? C’est bien vous qui assurez la sécurité ?

- oui , bien sûr , après la fermeture du parc , j’ai fait normalement ma ronde de nuit .

- normalement ?

- oui , j’ai tout vérifié et comme d’habitude , je l’ai terminée vers minuit ….puis je suis allé dans la salle de pause et là .. je dois l’avouer ..je me suis endormi !! …vous comprenez , j’étais très fatigué , j’avais remplacé un collègue malade et j’ai fait 2 services d’affilée !!

- ah !! le brave chien de garde !! donc on ne peut pas compter sur vous …mais au moins , on sait que ça s’est passé après minuit …

- vous m’accablez , je ferai tout pour vous aider et me racheter !!

- allez, venez , entrons et visitons cette demeure !!

 

Le hall était de toute beauté , au milieu , un magnifique escalier de marbre blanc nous emmena à l’étage ; sur les murs , il y avait même des tableaux immenses représentant les ancêtres des cochonnets !!! comme les nobles !!!

Sur le palier une porte attira notre attention car elle était à moitié ouverte , j’enfilais  des gants et le toutou sécuritie en a fait de même .

Nous sommes entrés , c’était la chambre de mes amis , il y avait 3 lits !!! C’était une véritable catastrophe !!

- On a du se battre ici !! regardez , les armoires sont éventrées !! les matelas arrachés ! on a même piétiné la lampe , elle est déchiquetée et juste à côté il y a une tâche !!!

- Attendez , je vais prendre ma loupe …on diraiiit du ..du sang séché!! il y a même des poils …roses !! ..des poils de cochons !! il y en a un autre ..un roux ..sûrement l’agresseur …. Quelqu’un a dû être blessé ..ou pire ..n’y pensons pas , c’est plutôt inquiétant ….

 

 

Alors , je vais chercher dans le château pour voir s’il n’y a pas d’autres indices. Je trouve d’autres poils roux avec du sang dessus ! Je regarde derrière un tableau et je vois un poil de cochon. Je remonte dans la chambre des trois petits cochons pour prendre des sacs en plastique et je retourne chercher les indices que j’ai trouvés. Je vais  les envoyer au labo.

 

Je me demande s’il y a des caméras de surveillance.

« Toutou sécuritie, montre-moi la salle de surveillance.

- Oui, mon général, je vous la montre immédiatement ! »

Quand nous sommes arrivés dans la salle, je vois tout de suite que quelqu’un s’est introduit dans cette pièce et a volé la cassette de vidéosurveillance !

«  Pourtant l’alarme aurait du fonctionner ! »

J’observe dans les coins et je trouve des fils coupés.

«  Il fallait être bien renseigné sur le château pour connaître l’emplacement de la salle de surveillance… Cette affaire est très bizarre… »

 

Chapitre 6 : L’enquête de proximité

 

Ensuite, je sors du château, toujours suivi du chien de garde. Je lui dis :

 

« Viens mon gars, on retourne à la caisse. Ils auront peut-être vu quelque chose.

- Vous avez raison, pour rentrer dans le parc, on est obligé de passer par la caisse.

- Bonjour, mademoiselle la chèvre, on a un petit renseignement à vous demander.  Vous n’auriez pas vu des touristes bizarres à poils roux entrer dans le parc hier?

- Mais comment voulez-vous que je sache, hier j’ai vendu 10 000 billets ! Des visiteurs à poils roux, bruns, blancs, j’en vois tous les jours !

- C’est vrai ça Monsieur Loucas  ! me dit l’autruche. Comment voulez-vous qu’on se souvienne, il y a trop de monde !

- Bon merci mesdemoiselles, je vais mener mon enquête à proximité du château. »

 

Je vais voir une attraction près du château qui s’appelle le mini-huit. C’est une vache qui garde ce manège.

« Bonjour, vous voulez une place, meuhhh… ?

- Non, madame. Je suis détective privé. Regardez ma carte.

- Attendez, je dois sonner ma cloche. Ding ding ding ! Tout le monde embarque dans la chenille de tata Marguerite ! Allez, pressons pressons ! … Bon maintenant, je vous écoute.

- Quand avez-vous fini votre service hier soir ?

- A 22h30, comme d’habitude.

- Est-ce que quelqu’un peut confirmer ?

- Euh..Euh… Oui, Toutou sécurities.

- Bien, je vais aller lui demander.

 

Près du château, il y a une deuxième attraction : les bûches. Je vois un phoque. C’est lui qui prend les photos quand les clients arrivent à la dernière descente. Je lui demande s’il a vu un animal à poils roux. Il me répond :

« Oh, je mémorise pas tout, j’en ai peut-être vu une dizaine ! Va demander à l’otarie là-bas, si elle n’en sait pas plus que moi. »

Je vais donc voir l’otarie et je lui pose la même question. Elle me répond :

« Oui, j’ai aperçu un groupe d’animaux roux… D’ailleurs, ils étaient un peu bizarres… Mais je ne me souviens plus de quels animaux c’étaient…» et elle continue à enlever l’eau sur les sièges des bûches.

-         Eh, ho, l’otarie, j’suis pas né de la dernière pluie ! Bon, à quelle heure avez-vous fini votre service ?

-         A 22h00, comme d’habitude et d’ailleurs, tout le monde finit à cette heure-là !

-         Est-ce que les animaux « bizarres » sont restés longtemps ?

-         Ils sont partis vers 21h45

-         Est-ce qu’ils sont sortis du parc ?

-         Je sais pas, j’ai pas regardé !

-         OK, bon au revoir.

 

Chapitre 7 : Le marchand de glaces

 

Tout à coup, un pingouin sort de sa camionnette et se casse la figure en ouvrant son auvent. Ses lunettes bizarres (un verre rond et un carré !) heurtent le sol. Je m’ approche de lui en lui disant :

« Ca va , monsieur ? Vous n’avez rien de cassé ?

-         Non, non, ça va… Un client ! Quel parfum de glace désirez-vous ?

-         on non, je ne suis pas venu pour manger une glace, je m’appelle Loucas et je suis détective privé. Voici ma carte.

-         Enchanté. Moi je suis Pimpin le pingouin.

-         Dites donc, elle est drôle votre camionnette !

-         Oui oui, … Mais regardez-moi ces coups ! Ils n’étaient pas là hier ! C’est pas moi qui les ai faits ! ?

-         Ah, ah… Intéressant... Avez-vous vu un groupe d’individus louches à poils roux pendant la journée d’hier ?

-         Hum hum… Voyons voir… Oui, j’en ai vu, ils ont pris des glaces et ils ont même photographié le château !

-         Ah bon ? Et qu’avaient-ils de louche ?

-         On ne voyait pas leur visage. Ils avaient des lunettes noires et un chapeau. Et ils étaient emmitouflés dans un long manteau beige. On ne voyait que leur queue !

-         Combien étaient-ils ?

-         Je ne sais plus trop…. 3 ou 4.

-         Deuxième question : vous savez où ils sont allés après ?

-         Aucune idée !

-         Troisième question : vous vendez des gaufres ?

-         Oui, bien sûr. Vous en voulez une ?

-         Avec plaisir ! J’ai un petit creux…  Je peux jeter un coup d’œil à votre camionnette pendant que vous la préparez ?

-         Si vous voulez. »

 

En inspectant la camionnette, je trouve des poils ! Un poil roux et des poils roses…les indices se précisent , on a du utiliser le véhicule pour le transport ….

 

 

Chapitre 8 : La rançon

 

 Je vais voir la mère des trois cochons qui habite une aile du château. Je lui demande si elle a entendu du bruit le soir où les cochons ont été enlevés. Elle me dit :

« Eh non, je dormais profondément…

-         Je pourrais avoir une tasse de café s’il vous plaît ?

-         D’accord, monsieur le détective privé.

-         Et sans lait, mais avec du sucre.

-         Pfff  vous êtes compliqué, vraiment !

-         Ouais, je sais, je suis vraiment très compliqué. »

Je bois mon café, je lui dis que c’était délicieux, après je lui en demande encore une. Je la bois rapidement et je lui pose une question :

« Pourquoi n’avez-vous pas prévenu la police ?

-         Parce que j’ai eu très peur… Regardez ce que j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres…

Elle me tend une lettre :

«  Madame, c’est nous qui avons enlevé vos enfants. Si dimanche, à minuit, vous ne nous avez pas donné la rançon qui est de 5 952 696 euros, nous tuerons vos enfants, et peut-être vous, à l’abattoir.

Signé (3 pattes de renards) »

 

 

Chapitre 9 : La complice

 

Je poursuis mon enquête et je retourne au mini-huit. Il faut absolument que j’essaie de faire craquer la vache. Je lui dis :

«  Vous m’avez dit que vous finissiez à 22h30, pourtant l’otarie m’a affirmé que tout le monde termine le service à 22h00. Qu’avez-vous fait entre 22h00 et 22h30 ?

-         Entre 22h00 et 22h30, j’étais en train d’ouvrir le portail pour retourner dans mon étable.

-         Vous êtes sûre ? Qui peut me le prouver ?

-         Les renards qui ont kidnappé les trois petits cochons….. OUPS !...je l’ai dit !!!!! N’appelez pas la police, je ne veux pas aller en taule !

-         Ah ah, je vous ai démasquée. Pourquoi vouliez-vous travailler avec les renards ?

-         J’avais besoin d’argent pour devenir la Reine du Maroilles. J’en ai vraiment marre de voir la Vache qui rit affichée sur tous les murs de la ville…

 

Mon enquête étant terminée, j’ai prévenu la police et je suis allé à l’ancien abattoir. La police est arrivée, a défoncé la porte avec un bélier. Ils ont retrouvé les trois petits cochons. Quand les renards ont vu la police, ils se sont enfuis. Les policiers ont pris leur décapotable et les ont arrêtés au nom de la loi.

La police m’a offert la médaille du meilleur inspecteur de l’année : elle est en or massif ! Les cochons m’ont donné 1 392 999 euros. J’ai pu m’acheter une Ferrari et je me suis même acheté une belle maison sur l’île de la Réunion. J’ai une magnifique vue : de ma fenêtre, je peux voir la plage, avec les raies, les dauphins, mon bateau… et les louves en maillot de bain !

 

FIN

 

Roman écrit par les cycle 3 de l’école La Rhônelle de Villers-Pol         juin 2010